Célébration de clôture
Nous trouvons important, à la fin de cette journée, de passer de notre effort de recherche à une dimension symbolique de notre vécu, à une expression liturgique, spirituelle de notre démarche.
Sur une table, recouverte d’une nappe de couleur rouge, symbole de l’énergie dont nous avons besoin collectivement pour nourrir notre espérance, sont placées trois
coupes de vin évoquant à la fois notre pluralisme et la Trinité de Roublev. Les deux
chandelles allumées symbolisent notre complicité.
Au cours de la célébration, nous serons invitées à partager ces coupes en mémoire de Quelqu’un qui a posé ce geste avant nous, manifestant ainsi notre acquiescement au projet de Jésus que nous voulons poursuivre selon l’approche découverte ensemble.
La célébration s’ouvre par un poème de Monique Dumais inspiré de Gn 2,25.
« Or tous deux étaient nus, l’homme et sa femme
et ils n’avaient pas honte l’un devant l’autre. »
Retrouver sa nudité,
Se mettre à nu,
Se débarrasser de son masque,
de sa carapace,
Raviver ce que l’on est
dans la fraîcheur de son être,
dans sa beauté première
sans crainte,
avec émotion.
Vaincre les peurs,
les tristesses
qui nous habitent
et nous empochent de nous dépouiller.
Les hommes et les femmes
ont été créés
pour se reconnaître mutuellement,
pour s’affirmer dans leurs élans,
pour confirmer leurs audaces.
Nus, hommes et femmes ont été engendrés;
nus, ils et elles retourneront
à la terre nourricière.
Suit le récit de la femme souffrant d’hémorragie tiré de Marc 5,21-34.
A la suite de ces lectures, nous sommes invitées à partager nos propres cheminements, nos propres guérisons, notre quête de spiritualité, notre vision nouvelle des hommes et des femmes, nos projets, nos angoisses, no espérances notre audace.
Après le partage de la parole, nous partageons la coupe pour ce qu’elle comporte de risque, d’audace et d’espoir.
Nous sommes prêtes désormais à retourner sur le chantier.