En avril 2012, la Congrégation pour la doctrine et la foi, sous la houlette du pape Benoit XVI, émettait une « évaluation doctrinale » à l’endroit de la principale organisation des religieuses américaines, le Leadership Conference of Women Religious (LCWR), pour des écarts d’approche concernant l’avortement, l’homosexualité, etc. On a nommé Mgr Sartain, archevêque de Seattle, pour corriger la situation et l’action sociale des religieuses, accusées de « féminisme radical ». Les religieuses n’ont pas apprécié. La situation est toujours ouverte sous le pape François. Le 16 janvier prochain, sœur Gisèle Turcot, ancienne supérieure générale des Sœurs du Bon-Conseil, expliquera la situation actuelle au cours d’une conférence organisée par le Centre culturel chrétien de Montréal (CCCM).
Les religieuses catholiques, et les américaines en particulier, sont impliquées dans les multiples tâches de la vie quotidienne : enseignement, soins de santé, assistance aux immigrants, aide aux démunis, aux prisonniers, etc. Cette implication dans certains aspects, parfois sordides, de la vie américaine a amené le LCWR, qui regroupe 80 % des 57 000 religieuses du pays, à adopter ou à tolérer des pratiques controversées, sans attendre la permission des évêques. Plusieurs religieuses du LCWR ont, par exemple, pris position en faveur de l’Obamacare, donnant un sérieux coup de pouce au programme, alors que l’assemblée des évêques se prononçait contre.
Sœur Gisèle Turcot a étudié le service social et a enseigné cette discipline à l’Université Laval. Elle a été supérieure générale de sa congrégation, les Sœurs du Bon-Conseil, de 1995 à 2005. Elle a fait partie de l’équipe éditoriale de la revue jésuite Relations. Et après avoir été secrétaire générale adjointe pour les affaires sociales de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec, elle en a été la secrétaire générale. Cette carrière bien remplie fait d’elle une observatrice privilégiée du conflit qui oppose le LCWR et le Vatican.
Cette soirée aura lieu à 19 h 30, le jeudi 16 janvier 2014, en l’église des Dominicains située au 2715, Côte-Sainte-Catherine, à Montréal (autobus 129 – métro U.-de-M.). L’entrée est libre, une contribution volontaire de 10 $ est suggérée. Pour plus de renseignements, on peut joindre Bruno Demers au 514.739.3223 ou à brunodemers@yahoo.com, ou encore Simon Paré au 514.279.4799 ou à pare@videotron.ca.
Les religieuses catholiques, et les américaines en particulier, sont impliquées dans les multiples tâches de la vie quotidienne : enseignement, soins de santé, assistance aux immigrants, aide aux démunis, aux prisonniers, etc. Cette implication dans certains aspects, parfois sordides, de la vie américaine a amené le LCWR, qui regroupe 80 % des 57 000 religieuses du pays, à adopter ou à tolérer des pratiques controversées, sans attendre la permission des évêques. Plusieurs religieuses du LCWR ont, par exemple, pris position en faveur de l’Obamacare, donnant un sérieux coup de pouce au programme, alors que l’assemblée des évêques se prononçait contre.
Sœur Gisèle Turcot a étudié le service social et a enseigné cette discipline à l’Université Laval. Elle a été supérieure générale de sa congrégation, les Sœurs du Bon-Conseil, de 1995 à 2005. Elle a fait partie de l’équipe éditoriale de la revue jésuite Relations. Et après avoir été secrétaire générale adjointe pour les affaires sociales de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec, elle en a été la secrétaire générale. Cette carrière bien remplie fait d’elle une observatrice privilégiée du conflit qui oppose le LCWR et le Vatican.
Cette soirée aura lieu à 19 h 30, le jeudi 16 janvier 2014, en l’église des Dominicains située au 2715, Côte-Sainte-Catherine, à Montréal (autobus 129 – métro U.-de-M.). L’entrée est libre, une contribution volontaire de 10 $ est suggérée. Pour plus de renseignements, on peut joindre Bruno Demers au 514.739.3223 ou à brunodemers@yahoo.com, ou encore Simon Paré au 514.279.4799 ou à pare@videotron.ca.