l’Évangilede Jean, le chapitre 8, versets 3-11.
Les canonistes amènent à Jésus une femme qu’on avait surprise dans la chambre d’un prêtre. Ils la conduisent au tribunal ecclésiastique, et disent à Jésus : « Frère, cette femme a été surprise dans le lit d’un prêtre, or dans la loi de l’Église, on nous ordonne de l’exclure des sacrements. »
Jésus, les yeux baissés sur son téléphone cellulaire, lisait attentivement ses courriels.
Comme on persistait à l’interpeller, il se redressa et leur dit : « Vous n’avez convoqué que la femme, où donc est le prêtre ? » et il continua à lire ses courriels.
Eux, consternés par cette réponse et son attitude, ne comprenaient pas la réaction de Jésus devant cette femme évidemment coupable. « Voyez comment elle est habillée, elle est si provocante. »
Jésus leur dit : « Cette femme n’était-elle pas venue uniquement chercher consolation auprès de ce prêtre à la suite de la mort récente de son fils ? » Les canonistes n’en croyant pas leurs oreilles étaient sans voix. Jésus ajouta : « Ne revenez plus devant moi en accusant une personne aussi vulnérable ». En regardant la femme dans les yeux, il lui dit : « Femme, je ne te juge point. Ce prêtre a trahi ta confiance. Va en paix. »
S’adressant à nouveau aux canonistes, il leur dit : « Maintenant, amenez-moi le prêtre. »