MAUREEN QUINLAN. DOCTEURE EN THÉOLOGIE FÉMINISTE
Le 24 mai 1996 se tenait dans les locaux de l’Université de Montréal, la soutenance de thèse de Maureen Quinlan en vue de l’obtention d’un doctorat en théologie féministe.
Sa thèse, qui s’intitulait The Feminist Résistance of Women at thé World Council of Churches, représente des milliers d’heures de recherches ardues et un véritable travail de limier. Pour réussir à rassembler les traces des actions des femmes dans une histoire officielle qui les a de tout temps occultées, la chercheuse a dû consulter des archives non répertoriées du COE (Conseil oecuménique des Églises) conservées à la bibliothèque de Genève.
S’inspirant de la théologie sur le pouvoir de Michel Foucault et des perspectives théologiques de Sharon D. Welch in Communities of Résistance and Change, la thèse de Maureen apporte une contribution significative au monde du savoir théologique en général et de l’approche théologique féministe en particulier.
Habilement dirigée par Denise Couture, théologienne, Maureen a su captiver son auditoire par un exposé clair, précis, d’une remarquable rigueur intellectuelle, témoignant d’une grande cohérence chez la chercheuse.
Parmi les membres du jury, siégeait Monique Dumais, l’une des membres fondatrices de L’autre Parole, collective de femmes féministes et chrétiennes qui luttent depuis vingt ans pour la reconnaissance des droits des femmes dans l’Église catholique.
Chaleureuses félicitations à Maureen ! Grâce à son oeuvre, la théologie féministe a franchi un nouveau pas. Il me reste à souhaiter que cette thèse soit traduite incessamment en français et puisse servir d’inspiration et de tremplin aux nombreuses collectivités de femmes et d’hommes en quête d’humanité.
YVETTE LAPRISE, MYRIAM