Quelles leçons tirer de la pandémie pour dire
le monde de demain ?
Yvette Teofilovic, VasthiAvant la pandémie, j’avais l’impression que nous étions tous dans une fusée que nous ne pouvions plus contrôler. Subitement, nous avons été arrêtés par un petit virus qui a bouleversé nos vies.
Au début du confinement généralisé, j’ai été en état d’étonnement, de choc. Mais très vite, je me suis reprise et cela m’a permis de vivre plus d’intériorité et je m’efforce de vivre sereinement. J’ai choisi d’être positive.
Par contre, depuis que le confinement devient plus restrictif pour les personnes de mon âge, chaque fois que je me vois dans l’obligation de sortir, je me sens coupable.
Je trouve que cette situation est terrible pour les personnes qui vivent seules dans de petits logements, les familles nombreuses, les couples qui ne se supportent pas, pour les démunis, les sans-abris, nos jeunes et moins jeunes qui ont perdu leur emploi. Malgré tout, je me trouve privilégiée de vivre dans un pays qui s’occupe de sa population.
Je trouve qu’il y a une certaine solidarité qui s’est créée, beaucoup de femmes, d’hommes et de jeunes ont répondu à la demande d’aide du premier ministre.
Nous sommes en train de chercher un responsable : la Chine pour le monde, un médecin noir pour le Nouveau-Brunswick… Ne serait-il pas de notre responsabilité à toutes et à tous ? Et n’est-ce pas notre Mère-Terre-Gaïa qui nous a arrêté∙e∙s dans notre course au suicide ?
Mais, est-ce que nous comprenons la leçon qui nous est donnée et est-ce que nous allons réagir positivement en sortant de cette crise ?
Ce virus n’est pas sexiste, il tue à l’aveugle. Oui, il y a plus de femmes que d’hommes qui meurent, mais les femmes vivent plus longtemps que les hommes et le personnel soignant est composé de 82 % de femmes selon les statistiques.
En terminant, vous ne pensez pas que LE RACISME EST UN VIRUS PLUS GRAVE parce qu’il est fabriqué par nous les humains et qu’il est dans nos moyens de le combattre ?