SAVIEZ-VOUS QUE…
Le 17 octobre est la Journée mondiale contre la pauvreté et le 17 octobre dernier, à midi, avait lieu dans tous les fuseaux horaires de la planète, des manifestations féministes de solidarité en vue d’appuyer les revendications de la Charte mondiale des femmes pour l’humanité dont les valeurs sont : égalité, liberté, justice, paix, et solidarité. Durant 24 heures, les femmes de la planète ont fait entendre leurs voix.
En juillet 2005, au large des côtes du Saint Laurent, quatre femmes ont été ordonnées prêtres. Avez-vous une opinion, un commentaire à partager avec nous sur l’ordination des femmes dans l’église catholique? Le débat doit-il reprendre au sein de l’église? Écrivez-nous à l’une ou l’autre de nos adresses et nous publierons ces idées, commentaires dans une prochaine chronique – Idées des lectrices. Pour nous joindre :
L’autre Parole, Chronique – Idées des lectrices, C.P. 393, Succursale C Montréal, H2L 4k3 ou par courriel yvette@cam.org
Si avant de nous écrire vous souhaitez vous informer plus avant sur le sujet, vous pouvez consulter le site Web:
Des textes y sont disponibles en une dizaine de langues. Et comme le soulignait un article de la revue Relations d’août 2005 : “Si la pensée de l’Église a pu évoluer au long des siècles c’est parce que des théologiens et des laïques – au nom d’une exigence de vérité et d’intelligence du monde – ont osé remettre en cause certaines affirmations de l’enseignement officiel. Il n’est pas interdit de reconnaître dans leur dissidence l’œuvre de l’Esprit-Saint.” La parole est à vous.
Regina Soares Jurkewicz, théologienne brésilienne et coordonnatrice de Catolicas pelo Dercito de Decidir, a été limogée de ses fonctions d’enseignante pour cause de divergences d’opinions après qu’elle eut dévoilé la violence sexuelle faite aux femmes par des membres du clergé catholique du Brésil.
Elle déclare que le haut clergé de l’Église brésilienne se place au-dessus de la loi du pays en occultant les cas d’abus sexuel au sein de l’Église. En réduisant les victimes au silence et en protégeant les agresseurs, l’Église dissimule ces crimes.
Au cours des derniers mois, une mobilisation internationale a eu lieu en vue de contrer l’implantation de tribunaux islamiques au Canada. Des femmes d’ici et d’ailleurs ont protesté contre la volonté de certains d’appliquer la charia en matière de litiges familiaux. Un pas a été franchi pour contrer l’implantation de la charia en occident. Il faut cependant continuer d’être vigilante.
Yvette Téofilovic, Vasthi