Saviez-vous que…
On peut participer au silence et à la paix chez les Carmélites de Montréal
Dix-huit femmes vivent présentement au monastère des Carmélites situé sur l’avenue du Carmel, à Montréal. Abritée derrière des murs de pierre, leur maison se dresse, comme un oasis de silence, dans un quartier où bâtiments industriels et bruits de circulation (à proximité de la rue Saint-Denis bondée de voitures) sont la règle. Il est possible d’entrer à l’intérieur du monastère et d’assister aux offices qui s’y déroulent à partir du chœur de la chapelle gothique toute blanche qui donne accès – visuellement – à la salle où ont lieu les exercices spirituels des religieuses. Une de mes découvertes estivales.
La spiritualité est-elle une thérapie ?
Cette interrogation coiffe une chronique littéraire parue dans le quotidien montréalais Le Devoir au cours de l’été (18-19 août 2001, D4). Deux ouvrages québécois y sont présentés : celui du théologien et psychologue Jean-Luc Hétu, L’humain en devenir. Une approche profane de la spiritualité (Fides, Montréal, 2001, 114 pages) et La santé au secours de la foi d’Edouard-Charles Lebeau (Médiaspaul, Montréal, 2001, 240 pages).
Le sexisme au grand jour
Les femmes auraient été interdites de circulation dans un tunnel en construction au Japon. Les ouvriers, dit-on, auraient craint que la présence féminine n’éveille la colère de la déesse de la montagne logeant dans l’endroit où le passage est creusé. Les autorités auraient exprimé leur « compréhension du problème » tout en mentionnant que les peurs exprimées étaient irrationnelles.
Tourisme et pèlerinage font bon ménage
Un lieu de pèlerinage très fréquenté à Montréal, l’Oratoire Saint-Joseph, s’apprête à subir des transformations majeures pour mieux répondre aux besoins des touristes et des pèlerins qui le visitent. Le projet de rénovation, dévoilé par les autorités de la Congrégation de Sainte-Croix, inquiète quelques organismes voués à la sauvegarde du patrimoine qui souhaitent que soient préservé le site exceptionnel du Mont Royal où se trouve construit l’Oratoire.
En Inde, s’élever au-dessus de sa condition sociale présente un danger, surtout si on est femme
En plein cœur de l’été, les journaux nous ont appris la mort de Phoolan Devi, la « reine des bandits » en Inde devenue une star à la suite du film de Shekkar Kapur, réalisé en 1994. Ce film, qui nous l’a fait connaître, décrit l’itinéraire exceptionnel de cette jeune paysanne qui s’est révoltée contre les dures conditions faites aux habitants de son petit village de pêcheurs et qui a pris la tête d’une bande de hors la loi. Jugée et condamnée, la jeune femme est toutefois sortie de prison, puis elle a été élue députée au Parlement national. C’était en 1996. Elle est morte assassinée le 25 juillet 2001. Selon la Constitution indienne, tout le monde a les mêmes droits, mais la réalité sur le terrain est tout autre.