Le 19 mai 2006, Benoît XVI prenant la parole devant les participants à un congrès sur la démocratie dont le thème était : « Démocratie, institutions et justice sociale » affirmait que « La démocratie ne sera pleinement réalisée que lorsque toute personne et tout peuple sera en mesure d’accéder aux biens de première nécessité (vie, nourriture, eau, santé, instruction, travail, certitude des droits) à travers une organisation des relations internes et internationales qui assure à chacun la possibilité d’y participer ». Et il ajoutait qu’«Il ne pourra y avoir de vraie justice sociale que dans une optique de solidarité authentique, qui engage à vivre et à agir toujours les uns pour les autres, et jamais les uns contre les autres ou au détriment des autres. Le grand défi des chrétiens laïcs est de voir comment concrétiser tout cela dans le contexte mondial d’aujourd’hui ».
Pendant les Mondiaux de football en Allemagne: Des religieuses ont lutté contre la prostitution. Toutes les actions ont été coordonnées par Solidarity with women in Distress une ONG allemande qui travaille avec les femmes en danger de toutes origines.
Les femmes sont encore peu présentes à la tête des grandes entreprises. Les États-Unis ne comptent que 10 femmes PDG dans la liste des 500 entreprises américaines les plus riches. Une récente étude a calculé qu’il faudrait 40 ans pour que les femmes atteignent la parité avec les hommes dans les positions de direction d’entreprises.
Au Koweït, un an après avoir obtenu leurs droits civiques pour la première fois dans l’histoire de cet émirat, les femmes ont voté. Dans certaines circonscriptions le taux de participation des femmes a été de 80%.
Les femmes africaines portent l’Afrique à bout de bras. Pendant que les hommes se disputent le pouvoir et les richesses du continent, elles assurent l’éducation et l’économie familiale. Certaines s’efforcent même à briser les tabous en devenant maîtres-tambours, une pratique considérée depuis toujours comme l’apanage des hommes.
Dans ENTREPRENDRE (hors-série no 19) Edmond Bourque note : « Alors que les femmes sont maintenant aux commandes de plusieurs pays, qu’elles pratiquent tous les métiers et professions imaginables, comment comprendre que tant de grandes confessions religieuses ne les considèrent pas comme des personnes à part entière ? Comment expliquer que les représentants de l’Église catholique continuent de les maintenir dans le rôle de servantes de Dieu et d’eux-mêmes ? Pourquoi défendent-ils une vision anachronique en leur refusant le sacerdoce, alors que ce sont elles, les femmes, qui tiennent l’ Église à bout de bras ? »
Le gouverneur du Dakota du Sud a promulgué, une loi rendant illégale l’interruption volontaire de grossesse, dans tous les cas, sauf quand la vie de la mère est en danger. L’avortement est désormais interdit y compris en cas de viol et d’inceste, tout comme la vente de produits dits de contraception d’urgence, indique la revue de presse de la Fondation Jérôme Lejeune (www.genethique.org). A partir de juillet, les médecins qui pratiqueront un avortement seront passibles de cinq ans d’emprisonnement et de 5 000 dollars d’amende. Cette nouvelle loi va à l’encontre de l’arrêt de la Cour suprême de 1973 (arrêt Roe-Wade) autorisant l’avortement au nom du respect de la vie privée des femmes. (Le Figaro 8 mars 2006)
Dans un nouveau rapport rendu public ce mardi 18 juillet 2006, Amnistie internationale montre que le nombre d’homicides de femmes au Guatémala a augmenté pour la quatrième année consécutive depuis 2001, du fait que le gouvernement n’a pas mené de véritable enquête ni puni les responsables. Plus de 2 200 femmes et jeunes filles ont été brutalement assassinées au Guatémala depuis 2001. Pas moins de 665 cas ont été enregistrés en 2005 ; 527 en 2004 ; 383 en 2003 et 163 en 2002. Deux cent quatre-vingt-dix-neuf femmes ont été tuées entre janvier et mai 2006 uniquement.
Yvette Teofilovic