Une apôtre de la cause féminine
dans la simplicité et la fidélité à elle-même
Marcelle Bélanger, o.s.u., Houlda
Après avoir terminé des études classiques qui lui ouvraient la possibilité de belles carrières, Monique a choisi la vie religieuse. En toute lucidité, elle a suivi la lumière de sa foi.
Dans son engagement communautaire, elle avait un côté avant-gardiste et un vouloir-vivre dans son temps d’où son besoin de voir les expressions artistiques.
Humble et discrète, elle s’est révélée courageuse. On ne l’a jamais entendue se plaindre des difficultés qu’elle pouvait rencontrer.
C’était une femme forte toujours axée sur son objectif de Vérité et de justice.
Une ex-générale de la communauté des Ursulines, Noëlla Gaudreault, écrit :
Moi, ce qui m’a toujours inspiré chez Monique, c’est son inaltérable simplicité, cette fidélité à rester profondément elle-même sans fanfare ni trompette. Ce que je veux dire, c’est que Monique, étant docteure, professeure d’université, était socialement reconnue. Je n’ai jamais senti aucun mouvement qui aurait fait penser à un sentiment de supériorité. Elle était consciente de ce qu’elle pouvait apporter à notre Église, à notre société. Elle a répondu à cet appel courageusement sans jamais faire peser ses capacités sur personne. Pour moi, elle a été un vrai TÉMOIN d’une vie ouverte sur Dieu et ce monde qu’Il aime.
Monique a été une apôtre de la cause féminine. Elle était toujours constructive pour une authentique vision de la femme. Nous admirions son courage à répondre à la vérité qu’elle voyait sur la femme et elle a su tenir le cap malgré les obstacles inhérents à l’ouverture de tout nouveau chemin particulièrement dans le domaine de la théologie séculaire