LIMINAIRE
La proximité de la fête du 8 mars, Journée internationale de la Femme, à inspiré le choix du thème pour le présent bulletin. Depuis que les femmes ont commencé de célébrer entre elles, une aura de mystère entoure ces rencontres pourtant exemptes de pratiques occultes. Nous tentons donc de lever le voile sur les motivations, les richesses et le contenu de ces expériences en voie de multiplication.
Après l’introduction sur certaines raisons du phénomène, Flore
Dupriez nous présente une célébration type, telle qu’elle la conçoit pour un 8 mars; puis Monique Dumais nous rapporte comment des femmes célébraient aux temps bibliques. Suivent des exemples de ré-écriture: les participantes sont souvent invitées à s’exprimer personnellement dans le cadre d’un texte déjà construit. Il y eut ainsi un Credo récité alternativement, le 6 mars 1985, et un Magnificat, à la célébration de Noël de la même année. Réunies, ces strophes forment de longues stances incantatoires, non dépourvues d’une certaine beauté. Quatre collaboratrices nous font ensuite part de leurs propres impressions à la suite de l’une ou de plusieurs de ces fêtes: Ginette Boyer, que nous sommes heureuses de retrouver dans nos pages, Lucie Leblanc, en tant que « prêtresse » d’un soir, Denyse Joubert, sous forme de souvenance du dernier colloque, et Ghislaine Villemur, qui philosophe pour nous.
Amnistie Internationale nous parle, cette fois, de 300 enfants. Soyons efficacement solidaires de toutes les femmes touchées par tant de souffrances.
Notre chronique humoristique reçoit des échos de sa lancée percutante et nos dévouées liseuses nous invitent à profiter de leurs trouvailles.
Rita Hazel