LIMINAIRE
Pourquoi vouloir faire de la théologie? Pour nous, c’est une nécessité. À cause de notre quête de Dieue. De notre profond malaise devant la représentation uniquement masculine du Dieu qui est enseigné, célébré, prié: Père, Créateur, Roi, Juge, Fils, Rédempteur, Seigneur, etc., etc., dont « l’homme a été créé à l’image ». À cause, aussi, de nos souffrances engendrées par l’inégalité qu’on nous impose: refus de l’accès au sacerdoce et au niveau décisionnel, définition de notre ‘Vraie nature » ou de « notre rôle », violence sous toutes ses formes…
Notre dernier colloque annuel analysait la démarche de la théologie féministe. Le présent numéro en livre fidèlement le déroulement, depuis la mise en route du vendredi soir et les assises du samedi matin suivies d’une communication magistrale de Denise Couture, professeure à la Faculté de théologie de l’Université de Montréal, jusqu’à la « célébration de l’ekklèsiai des femmes » où s’intercalait le produit de nos courts ateliers d’écriture collective.
Monique Dumais nous informe ensuite de la récente publication d’une étude sur « les femmes et le pouvoir dans l’Église ». Enfin, nous sommes toutes convoquées par Laurence Mottier à un important rassemblement…
Rita Hazel